C’est au grand largue que nous arriverons à La Guadeloupe et le port de Bas du Fort qui est à proximité de Pointe à Pitre. Nous sommes le dimanche 7 avril 2013.
L’arrivée est facile et bien balisée. Après un appel à la VHF, l’employé de la marina vient à notre rencontre et nous indique un emplacement. Il prend notre amarre arrière pour la frapper sur une bouée, les amarrages se font sur pendille comme partout aux Antilles puisqu’il n’y a pratiquement pas de marnage.
La marina est bien protégée et le bateau ne bouge pas….c ‘est le pied..On se croirait dans son lit…..
Nous partirons à pied à l’assaut de Pointe à Pitre. Le centre est à deux kilomètres environ. Il y a beaucoup de maisons vétustes.Le centre ville, semi piéton est très animé. Mich qui a un achat à faire se fera appeler mon chéri par Edith la vendeuse souriante et sympa….mais pas de soucis pour Mich, il ne restera pas en Guadeloupe. Ici tous les clients sont des chéris ou des trésors.
Comme pour Fort de France, le centre de Pointe à Pitre n’a pas l’air d’avoir beaucoup d’intérêt. il y a beaucoup de magasins et pas grand chose d’autre.

un producteur de Marie Galante venu vendre ici. Ses tomates sont moins chères qu’au marché situé à 200m !
Nous louerons une voiture pour une journée et ferons le tour de Basse Terre. On ne sait pas pourquoi cette partie s’appelle ainsi, c’est la partie montagneuse de l’ile !
Contrairement à la Martinique la circulation est très fluide. Ici pas de bouchons.
On fera une ballade à pied de 4 heures dans la forêt tropicale pour aller voir la 3éme chute d’eau du Carbet. Le chemin, entretenu, est quand même très boueux. Ici il pleut très souvent et le sous bois reste humide en permanence et on comprend que, avec la chaleur la végétation aie la folie des grandeurs.Des plantes appelées épiphytes utilisent les arbres comme support pour se développer sans gêner la croissance de l’arbre.ce sont les ananas sauvages, la sigaine blanche ou rouge.

ici on traverse une zone marécageuse. De grandes marches en bois ont été posées. Elles sont recouvertes de grillage pour ne pas glisser.
Bon, vous commencez à connaitre le Mich…mais il n’en rate pas une pour se faire remarquer….le Mr est parti en claquettes pour faire une marche de 4h…..vous pensez bien que fagoté comme ça il ne passe pas inaperçu et une personne sur deux que nous croisons lui fait la remarque…ho là là vous êtes courageux de monter là haut avec ces claquettes ! le Mich tout content qu’on s’occupe de ses pompes raconte avec fierté qu’il n’a même pas un orteil mouillé…..il nous avait déjà fait le coup à la montagne Pelée qu’il n’avait gravi qu’a moitié.
Le soir nous retrouvons les mêmes personnes à la cascade aux écrevisses et chaque fois le Mich dit qu’il est allé en haut sans se mouiller les pieds……je me demande s’il ne fait pas ça pour qu’on s’occupe de lui !
Le reste du tour de Basse Terre nous fera découvrir une côte au vent plus verte que la côte sous le vent.
Notre arrêt au ponton étant surtout motivé par une inspection de Camélia, un complément d’avitaillement, le plein de gasoil et d’eau, nous ne resterons que quatre jours. Mais ces quatre jours seront suffisants pour retrouver Katy et Jean Marc sur Orange Bleue ainsi que Odile et Maxence sur Red Ataw avec qui nous passerons une bonne soirée sur Orange Bleue. Bien sur on ne parlera que de bateau !
Finalement les escales au ponton sont plus propices à faire des rencontres que lorsque nous sommes au mouillage.
Nous partirons le mercredi soir pour un mouillage à 2.5Milles derrière l’ilot Gosier puis le lendemain matin nous mettrons les voiles pour contourner la Guadeloupe par la côte sous le vent et 45Milles à faire de jour pour une ultime escale avant de la quitter définitivement pour un au revoir pas un adieu.
La remontée sous le vent est un peu conforme à ce qu’on attendait vu la hauteur des sommets. C’est-à-dire que le vent normalement orienté à L’est viendra tantôt du Sud , puis du Nord Ouest avant de revenir Sud. Le moteur nous donnera un coup de main pour arriver à 18.00h à l’anse Deshaies, juste avant la nuit.
Nous retrouverons à deux reprises des connaissances dont Nelly et Luc sur Folavoalh mais nous devons partir et resterons peu de temps avec eux.
Nous voulons quitter la Guadeloupe un matin pour aller à St Barth distante de 115Milles car nous voulons arriver de jour.
Test
C’est avec beaucoup de plaisir et d’intérêt que je vous suis dans vos différentes escales. Avec une pointe d’envie aussi car je les connais très bien ,mais je me console en me disant que dans quelques mois je me retrouverais là-bas Vous devriez croiser la route de Katyna, l’Ovni de Jean qui est actuellement dans les Vierges mais doit revenir à St Martin avant de mettre le cap sur la Bretagne fin mai.
Bon vent
Edouard
salut Edouard,
sommes arrivés avec beaucoup de mal à Horta…..manque de vent et surtout sur la fin du vent d’est qui nous a fait tirer des bords pas possible…bientôt le récit de cette traversée.
pas vu Katyna.
a bientot
Mich alain